Charte de sculpture

Charte des sculpteurs sur pierre (1991)

Le sculpteur engagé dans des travaux de restauration d’ouvrage en pierre sera confronté à des questions d’ordres stylistiques et historiques qui donneront la base théorique à son intervention pratique.

Le souci du contexte ainsi qu’une approche sensible autant que respectueuse du caractère d’une architecture, sont les éléments qui président aux destinées de notre patrimoine bâti et au maintien de ses richesses.
Le patrimoine ornementé, en tant que témoin de l’histoire et que maillon entre le passé, le présent et le futur, est dépendant des générations d’artisans qui le conservent, le restaurent ou le prolongent. A cet égard le sculpteur en tant véhicule du savoir faire doit inscrire son travail non seulement dans une éthique de qualité et de durabilité mais aussi dans la connaissance d’une culture et d’une identité régionale.

C’est donc en tant que porteur d’une tradition professionnelle que le sculpteur s’engage dans le respect de l’ouvrage et dans le devoir de sa transmission.

Sans exception il faut bannir toute intervention pouvant altérer ce qui constitue les qualités d’une sculpture ou d’un ornement.

Si l’état général d’une sculpture ou d’un ornement ne nécessite pas d’être remplacé, en d’autres termes si la pierre est saine.

a) Pour les cas de motifs sculptés qu’une retaille effacerait définitivement. Nous préconisons, en fonction du type de matériau, le lavage traditionnel ou par nébulisation, le brossage, le micro sablage (sur pierres dures uniquement) ou hydrogomage à basse pression, la façon de petits empiècements dans une pierre de même nature (tasseaux ou toutes autres techniques appropriées – ex. réagréages) menées avec doigté afin de sauvegarder les finesses du modelé original.

b) Pour les cas d’éléments architectoniques sans parties sculptées, comme les clefs, les voussoirs, les consoles, les chapiteaux, médaillons, etc.,comprenant un volume de pierre suffisant. Nous préconisons le ravalement traditionnel, pour autant que soient respectées les proportions de chaque partie entre elles. Pour assurer à la pierre une protection, nous sommes partisans de l’application de produits ayant fait leurs preuves, comme les badigeons à la chaux. Quant à l’application des badigeons chimiques, il doivent s’appliquer d’entente et sous la responsabilité des personnes compétentes (C.M.N.S. ou maître de l’ouvrage).

S’il y a lieu de remplacer partiellement ou complètement une sculpture ou un ornement.

a) Si l’original est encore lisible, une « mise au point » au pantographe de sculpteur est alors la méthode la plus appropriée. Le souci de traduire avec le plus d’exactitude l’état originel du motif en question doit guider le sculpteur dans sa tâche. Elle s’exécutera alors dans une pierre de même nature en respectant tant que possible les volumes des blocs de pierre appareillés et les joints d’origines .

b) Si le sujet orignal est très abîmé, que la lecture des motifs et volumes constitutifs est devenue impossible. Il devient alors nécessaire de faire une reconstitution, soit en volume (estampage, moulage, remodelage), soit par dessin. A ce stade, une recherche soit iconographique (photos, gravure, plans), soit stylistiques (contexte historique) sur l’oeuvre ou le bâtiment doit être entreprise. Le résultat de ces recherches, qui peut également faire l’objet d’une collaboration avec des architectes, historiens de l’art, ou restaurateurs d’art, doit être in fino confronté aux responsables et personnes compétentes pour leur accord avant la taille, ceci toujours dans le but de favoriser la retranscription la plus authentique et respectueuse possible de la pièce originale. L’exécution ce fera si possible dans le même matériau, selon la région et le type de pierre. Les finitions seront réalisées tant que possible avec les outils traditionnels. La mise en oeuvre s’effectuera avec les même liants qu’a l’origine selon les directives de la charte de l’A.R.M.P.

Sans exception il faut bannir toute intervention pouvant altérer ce qui constitue les qualités d’une sculpture ou d’un ornement.

Si l’état général d’une sculpture ou d’un ornement ne nécessite pas d’être remplacé, en d’autres termes si la pierre est saine.

a) Pour les cas de motifs sculptés qu’une retaille effacerait définitivement. Nous préconisons, en fonction du type de matériau, le lavage traditionnel ou par nébulisation, le brossage, le micro sablage (sur pierres dures uniquement) ou hydrogomage à basse pression, la façon de petits empiècements dans une pierre de même nature (tasseaux ou toutes autres techniques appropriées – ex. réagréages) menées avec doigté afin de sauvegarder les finesses du modelé original.

b) Pour les cas d’éléments architectoniques sans parties sculptées, comme les clefs, les voussoirs, les consoles, les chapiteaux, médaillons, etc.,comprenant un volume de pierre suffisant. Nous préconisons le ravalement traditionnel, pour autant que soient respectées les proportions de chaque partie entre elles. Pour assurer à la pierre une protection, nous sommes partisans de l’application de produits ayant fait leurs preuves, comme les badigeons à la chaux. Quant à l’application des badigeons chimiques, il doivent s’appliquer d’entente et sous la responsabilité des personnes compétentes (C.M.N.S. ou maître de l’ouvrage).

Si l’état général d’une sculpture ou d’un ornement ne nécessite pas d’être remplacé, en d’autres termes si la pierre est saine.

a) Si l’original est encore lisible, une « mise au point » au pantographe de sculpteur est alors la méthode la plus appropriée. Le souci de traduire avec le plus d’exactitude l’état originel du motif en question doit guider le sculpteur dans sa tâche. Elle s’exécutera alors dans une pierre de même nature en respectant tant que possible les volumes des blocs de pierre appareillés et les joints d’origines .

b) Si le sujet orignal est très abîmé, que la lecture des motifs et volumes constitutifs est devenue impossible. Il devient alors nécessaire de faire une reconstitution, soit en volume (estampage, moulage, remodelage), soit par dessin. A ce stade, une recherche soit iconographique (photos, gravure, plans), soit stylistiques (contexte historique) sur l’oeuvre ou le bâtiment doit être entreprise. Le résultat de ces recherches, qui peut également faire l’objet d’une collaboration avec des architectes, historiens de l’art, ou restaurateurs d’art, doit être in fino confronté aux responsables et personnes compétentes pour leur accord avant la taille, ceci toujours dans le but de favoriser la retranscription la plus authentique et respectueuse possible de la pièce originale. L’exécution ce fera si possible dans le même matériau, selon la région et le type de pierre. Les finitions seront réalisées tant que possible avec les outils traditionnels. La mise en oeuvre s’effectuera avec les même liants qu’a l’origine selon les directives de la charte de l’A.R.M.P.

Les Sculpteurs sur pierre de Genève

Les membres de l’ASPIG

Vincent Du Bois
Michel Gillabert
Philippe Cartan

Membres historiques:

Dominique Bovy
Sonia Moumni-Graber
Olivier Scherly
Pierre Buchs

Une petite citation qui va bien ?